Lampes à Photopolymériser
Qu'est-ce que la polymérisation ? Comment fonctionne ma lampe? Pourquoi est-ce si difficile de choisir une lampe à photopolymériser ? Comme savoir si une lampe est performante ? Ce sont tout autant de questions auxquelles nous essayerons de répondre.
Le processus de polymérisation
La polymérisation est en réalité une réaction chimique par laquelle de petites molécules réagissent entre elles afin de former des molécules de masse molaire plus élevées. En d'autres termes, la photopolymérisation est la solidification de composants liquides, comme la résine par la lumière UV.
La photopolymérisation fut créée en 1980, elle est considérée comme le premier procédé de prototypage rapide à avoir été créée.
Dans la dentisterie, une grande majorité des composites sont photoinitiés, par la camphroquinone (CQ) qui a un pic d’absorption de la lumière à 470 nm ; mais la CQ est un peu jaune et de nouveaux initiateurs sont apparus.
Cela-dit, le spectre de certaines lampes n'est pas adapté aux petites longueurs d'ondes, notamment ;
- la phénylpropanedione (PPD), sensible aux longueurs d’ondes comprises entre 300 et 480 nm, avec un pic à 393 nm
- le monoacylphosphine oxide ou MAPO, sensible aux longueurs d’ondes comprises entre 300 et 430 nm, avec un pic à 381 nm
- le bisacylphosphine oxide ou BAPO sensible aux longueurs d’ondes comprises entre 300 et 440 nm, avec un pic à 370 nm.
Les lampes à photopolymériser dotées d'un spectre compris entre 380 et 480 nm assurent donc une polymérisation optimale des composites modernes.
Comment fonctionne une lampe ? Comment savoir si une lampe est performante ?
Les lampes à photopolymériser
Les lampes à photopolymériser sont couramment utilisées dans la dentisterie. Elles sont utilisées pour la photopolymérisation de composites de restaurations, qui sont durcies en un rien de temps par une lumière de haute intensité.
Le traitement le plus courant réalisé par photopolymérisation est l'obturation de cavités dentaires. Cependant, un grand nombre de traitements sont effectués , grâce à la photopolymérisation. On retrouve :
- l'activation des ciments en résine,
- la polymérisation des matériaux de base des cavités,
- les lampes de polymérisation spéciales pour l'orthodontie
- la mise en place de brackets, avec une longueur d'onde et des temps d'application spécifiques pour le traitement orthodontique.
La lampe à photopolymériser n'a pas toujours été ce qu'elle est aujourd'hui. Elle a subi de multiples améliorations. En effet, avant, les lampes à photopolymériser étaient lourdes et fonctionnaient avec une lumière halogène, ce qui produisait une surchauffe et du bruit en raison du besoin de ventilation dans l'unité de la lampe elle-même.
La lampe à polymériser première génération
Au début des années 1960, les premiers composites de résine photopolymérisable ont vu le jour. C'est dans les années 1970 qu'a été conçue la première lampe à polymériser par CAULKT, appelée NUVA. Cette dernière utilisait la lumière ultraviolette pour durcir les composites de résine. La commercialisation de la lampe NUVA a été arrêtée car la lumière UV de cette dernière ne pénétrait pas assez pour que la résine durcisse suffisamment.
La lampe à photopolymériser seconde génération
Dans les années 80, de nombreux progrès en polymérisation ont eu lieu, notamment le processus de polymérisation à la lumière bleue. Les lampes avaient une longueur d'onde plus longue du spectre de lumières, ce qui permettait un accroissement de la pénétration de la lumière pour les composites de résine. C'est ainsi que la lampe de séchage halogène a remplacé la lampe de séchage UV.
La lampe à polymériser troisième génération
A partir des années 90, la lampe à arc plasma a commencé à être commercialisée. Cette dernière fonctionne à travers une source de lumière de haute intensité, une ampoule fluorescente contenant du plasma. Ce système permet le durcissement du composite en résine. Même si l'avancée est majeure, l'entretien de la lampe à arc plasma était coûteux, et la polymérisation beaucoup trop longue. La lampe à arc plasma a donc très vite perdu en popularité.
Les lampes à photopolymériser quatrième génération
La dernière grande avancée technologique fut la lampe à polymériser LED. Cette dernière fut plus largement utilisée lorsque les remontrances dues à l'utilisation de la lampe à arc plasma se sont généralisées. La lampe à polymérisation permet un durcissement plus rapide et plus complet de composite en résine.
Aujourd'hui les lampes à polymériser sont légères, silencieuses et sans surchauffe. On retrouve également des lampes sans fil avec des batteries au lithium permettant à son utilisateur de travailler toute la journée sans la recharger.
Il existe de nombreuses marques de lampes à photopolymériser, on retrouve :
- les lampes à polymériser 3TECH,
- les lampes à polymériser DTE,
- les lampes à polymériser MECTRON,
- les lampes à polymériser ACTEON,
- les lampes à polymériser GC,
- les lampes à polymériser MAX DENTAL,
- les lampes à polymériser ELSODENT.
Le facteur principal à prendre en compte lors du choix est la puissance en watts.
La lampe Led Curing Light Led-1007 est puissante, légère et maniable. La polymérisation s'effectue rapidement. Je recommande cette lampe.
Lampe de bonne qualité, elle est pratique et ergonomique, je recommande sans hésiter !
La lampe Mini LED est vraiment très agréable à utiliser. Elle est à la fois puissante et rapide. Elle polymérise en moins d'une minute.
Envoi rapide, lampe conforme à la description je recommande sans hésiter !
La lampe à photopolymériser Starlight UNO est dotée d'une batterie très performante. La lumière émise par la lampe à photopolymériser est particulièrement puissante. La lampe Starlight est très légère.